Glossaire du numérique écologique

Ces termes seuls, nous les connaissons et nous en savons leur définition, mais tout se complexifie quand on les associe à l’écologie…

En effet, mêler technologies et écologie peut sembler paradoxale, voire impossible pour certains, mais ça ne l’est pas et ils peuvent même s’avérer bénéfiques l’un pour l’autre ! Dans ce glossaire, je t’explique tout pour que tu deviennes as de l’écologie et des termes qui y sont liés.

Éco communication

Faire de l’éco communication consiste globalement à communiquer MOINS mais MIEUX !

De ce fait, les entreprises et organisations vont communiquer exclusivement pour leurs cibles. Elles vont créer et publier du contenu très pertinent pour leurs cibles afin d’améliorer leur taux de conversion et éviter tout ce qui est communication de masse avec, dans l’espoir potentiel, de pouvoir toucher quelqu’un de potentiellement intéressé par ce que l’entreprise propose.

En somme, c’est mieux communiquer pour faire grandir son entreprise tout en soulageant la planète.

Éco conception de sites web

L’éco-conception de sites web désigne la volonté de concevoir des sites internet respectant les principes de développement durable et de l’environnement.

Avec elle, les sites web seront simplifiés et optimisés de sorte à prendre le moins de place possible sur les serveurs tout en contenant que des informations utiles pour les consommateurs.

Un site web éco-conçu contient des textes optimisés et des images optimisées. Le code y est optimisé et tous les éléments présents sur le site sont utiles. Pas de fioriture, pas de chichi !

Écologie numérique

Comme Inès Léonarduzzi l’écrit dans son livre “Réparer le futur : du numérique à l’écologie”, l’écologie numérique représente “l’étude des interrelations entre l’humain, la machine et l’environnement. Elle préconise des actions à la fois sociétales, économiques et législatives, avec pour objectif la protection de l’humain et de l’environnement. Mais il s’agit aussi et avant tout d’un état d’esprit, nécessaire à la bascule d’une société numérique impondérée à un numérique résilient. Ce concept global, un peu comme une ville, est né du besoin”.

En somme, l’écologie numérique désigne un modèle collaboratif qui vise à comprendre et à réfléchir sur les pratiques liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et à leur évolution future.

Frénésie numérique

La frénésie numérique s’oppose à la sobriété numérique.

Un terme facile à comprendre qui montre que dans la société actuelle, toutes les actions, de la plus simple à la plus complexe, passe par l’utilisation du numérique. La frénésie numérique nous fait entrer dans un monde du tout-numérique où tout doit impliquer de près ou de loin l’utilisation du web et des nouvelles technologies.

Actuellement, on utilise internet pour tout et tout le temps : Quand on cherche son chemin, quand on a besoin d’une information, quand on veut parler avec des proches. Quand on veut lire un livre, on le lie sur notre tablette numérique ou en utilisant une application qui nous fait écouter le contenu du livre.

Tout ou presque, comprend une solution numérique et, plus le temps passe, plus il est difficile de passer une journée sans numérique.

Marketing éthique

Le marketing éthique se définit comme étant l’ensemble des pratiques de marketing pour lesquelles on prend en compte des critères moraux dans le choix des techniques utilisées. Un marketing où l’on n’essaye pas de convaincre et de vendre à tout prix mais où l’on décide de réellement prendre en compte les individus et leurs envies.

Numérique responsable

Le numérique responsable consiste à conscientiser son utilisation des nouvelles technologies et à les utiliser uniquement quand c’est nécessaire et non dès que possible.

Par exemple, quand on cherche une information, on peut d’abord y réfléchir, demander à nos proches, rechercher dans les livres… Et si on ne trouve pas la réponse dans la “vraie vie”, on peut chercher sur internet.

Pollution numérique

Vous le savez ou non, le numérique pollue.

On peut définir la pollution numérique comme étant la pollution émise de la fabrication à la fin de vie d’un objet électronique.

Elle se compose de 3 volets : la pollution numérique environnementale, intellectuelle et sociétale. Pour en savoir plus sur ces 3 types de pollution numérique, je vous invite à lire le livre d’Inès Leonarduzzi intitulé “Réparer le futur : du numérique à l’écologie”.

Rédaction web écologique

La rédaction web écologique consiste généralement à produire moins, mais mieux. Exit les contenus seulement optimisés pour les moteurs de recherche et robots, et bonjour les contenus qui parlent vraiment aux humains et aux internautes qui sont derrière les machines !

Une bonne rédaction écologique peut se faire seulement quand l’organisation a identifié les mots clés spécifiques et de longue traîne pour son activité. C’est grâce à eux que la rédaction web sera ultra-pertinente et performante.

De plus, les articles réalisés de manière écologique contiennent de nombreuses informations et ne sont pas des coquilles vides. Le but est d’avoir un concentré d’informations au sein de l’article et non pas d’échelonner les informations pour pouvoir produire plus d’articles.

Slow Marketing

Le Slow Marketing est une technique marketing qui se démocratise de plus en plus. Faisant écho à la tendance du Slow (Slow life, slow work, slow advertising, slow communication, slowpreneuriat, slow content …), elle accompagne les changements d’habitude et de comportements des individus et consommateurs.

Cette technique consiste littéralement à « ralentir le Marketing » afin d’utiliser le marketing de manière moins intensive et donc en l’utilisant à meilleur escient. Globalement, pour faire du Slow Marketing, il faut ralentir la fréquence et la quantité des messages envoyés au consommateur pour qu’ils ne se sentent pas harcelés par le marketing, mais plutôt accompagnés lors de leur parcours d’achat.

Sobriété numérique

La sobriété numérique prend le contrepied de la frénésie numérique.

C’est une démarche visant à réduire l’impact environnemental du numérique en limitant ses usages.

Depuis la crise du Covid-19 et avec les catastrophes écologiques dont on entend de plus en plus parler, de nombreuses personnes et entreprises décident de faire un peu de bien à la planète en concevant des services numériques plus sobres et en modérant leurs usages numériques au quotidien.

Exit le consumérisme technologique et la surconsommation numérique et bonjour sobriété et usages modérés de la technologie !

Une bonne manière de voir les nouvelles technologies comme de bons alliés et de ne pas en devenir esclave à tout prix.

Surconsommation numérique

La surconsommation numérique ou consumérisme numérique désigne le fait que l’on a toujours besoin du dernier gadget technologique dans sa vie. Avec cette pratique, on consomme toujours plus et on pollue beaucoup plus en achetant toujours plus d’objets connectés et en balarguant les anciens, devenus obsolètes à nos yeux.

Avec la surconsommation technologique, les individus se sentent exister par le fait qu’ils sont toujours et de plus en plus connectés. En l’état, cela engendre une exploitation de matériaux, qui détruit les populations qui les extraient et qui détériorent toujours plus la planète. En plus, ces matériaux sont souvent rares, demandent des moyens énormes pour les extraire et sont souvent difficiles, voire impossibles, à recycler.

J’espère que ce glossaire te permettra de mieux comprendre ces termes écologiques et qu’il t’amènera vers une consommation numérique et une communication plus responsable.

À très bientôt ! 🌱